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Ma première expérience dans l'univers de l'image et du son était quand on m'a demandé d'adapter des textes, de faire la voix off et de jouer le figurant sur des films d'entreprise. Lorsque j'ai commencé à travailler dans le jeu vidéo j'ai proposé trois scénarios de courts-métrages d'animation à quelques artistes et animateurs talentueux qui ont relevé le challenge… Nous nous sommes ensuite réunis autour d'une association, avons obtenu un financement du Conseil Régional d'Aquitaine, puis nous nous sommes embarqués dans notre première aventure… La Bien-aimée.

 

 

La Bien-aimée est une comédie en images de synthèse pour adultes et adolescents. C'est un reflet d'une certaine vie, comme il y en a des milliers en France, à travers les monstres intérieurs d'Albert Dupeu et de son décor kitch, l'ensemble soutenu par une animation qui force les traits de la pantomime loufoque.

Albert Dupeu mène avec ferveur son combat contre la solitude. Pour ce faire, il s'est recréé un univers imaginaire, un monde fictif certes, mais non virtuel. Sa ‘Bien-aimée' est bien réelle, elle lui permet d'exaucer ses intimes désirs, de ressentir les petits tracas d'une vie sans excès, et de ne pas dormir seul, tout simplement.

Ce court-métrage est soutenu par Aquitaine Image Cinéma. C'est par ici pour visiter le site de La Bien-aimée où vous pouvez voir un petit extrait du travail en cours.

     

L'imprévu

 

L'Imprévu est un court métrage d'environ quinze minutes, une comédie romantique tout public. Il s'inscrit dans un projet intitulé « Clichés» qui propose une série de scènes ‘intimistes' de la vie française qui a débuté avec « Le Collectionneur » et « La Bien-aimée ».

Telle l'œuvre de Charles Aznavour, dont la chanson « Non je n'ai rien oublié » a inspiré ce scénario, l'Imprévu est un lieu magique, quelque peu nostalgique, qui provoque des émois. C'est en effet ici, dans ce café que tant de gens se sont retrouvés au fil des ans, et se sont quittés… Ce coin perdu en plein cœur de Bordeaux est en somme un instrument de la providence, c'est le hasard qui amorce des contes de fées sous l'œil indifférent du patron qui lui, incarne le temps qui passe. Cet aspect fantasmagorique est mis en relief par un jeu de lumières et de gros plans ( mains, yeux, objets dans le bar…) soutenant ainsi parallèlement les dialogues.

Il s'agit donc d'une rencontre imprévisible entre des êtres dissemblables que de mystérieuses affinités semblent réunir. Deux d'entre eux, un homme et une femme d'un certain âge, font une pause dans ce lieu, qui leur rappelle des souvenirs, afin de réfléchir sur les carrefours de leur existence et des rendez-vous ratés. Il vont y trouver une dernière chance pour se délivrer d'un chagrin de jeunesse, sous le regard d'un poète-parolier représentant l'évasion de l'âme.

Avec ce scénario je souhaitais traiter, sur un ton cocasse, le désir de vouloir rafistoler son passé et rompre avec un destin tracé, ce qui demande un courage certain.
   

Le Collectionneur

 

Le Collectionneur s'inscrit dans un thème général qui est celui de la France vue sous plusieurs angles et dans des contextes divers à travers un personnage central : Albert Dupeu (ici, le collectionner). Ce court métrage de 6 minutes tourne autour du nectar de la vie conjuguant la séduction féminine et le vin par le biais d'un vocabulaire œnologique tout en juxtaposant deux genres de femmes.

Le Collectionner est en train de déguster un grand cru classé lorsque entre dans le bureau de sa secrétaire son rendez-vous, une jolie jeune femme pas très sûre d'elle.

C'est donc Mlle Luchon (la secrétaire) qui reçoit Madame Toussaint non sans une certaine froideur qui se transformera, peu à peu, en jalousie.

Madame Toussaint entre dans le bureau du collectionner et lui demande, avec pudeur, une expertise de ses seins, elle a appris qu'il en a la plus belle collection de Bordeaux.

Après une appréciation minutieuse, le collectionneur la félicite et lui remercie d'avoir permis d'ajouter la plus belle paire à sa collection.

Raccompagnée par le collectionneur et gonflée par ses félicitations, elle ressort des bureaux souhaitant bonsoir à Mlle Luchon, qui elle, plate comme une galette, s'écrase sur son fauteuil, défaite.

   

Films d'entreprise

  J'ai été heureux de gagner quelques sous lorsqu'un réalisateur local m'a demandé d'adapter des textes de quelques films d'entreprise pour le marché anglophone. J'ai toujours cette première cassette VHS où j'ai non seulement adapté le texte, mais fait la voix off et joué un rôle de figurant. Suite à cette expérience j'ai décidé qu'il serait beaucoup mieux que je reste derrière la caméra !